Aux Sorinières, la démocratie participative est un sujet en friche, vidé de son sens. Dernier exemple, l’installation d’un accueil expérimental des gens du voyage : ce projet, approuvé par la majorité municipale, a été mis en œuvre sans concertation avec les riverains ni avec les élus minoritaires.
Les habitants ont découvert l’existence de ce projet par hasard, en voyant des travaux commencer. Est-ce cela la démocratie participative ?
En début de mandat, nous étions pleins d’espoir : La nomination de Mme Scuotto comme vice-présidente de Nantes Métropole déléguée au dialogue citoyen et la création d’un poste de chargé de mission dédié nous avaient fait espérer un vrai élan.
Or, à 18 mois de la fin du mandat, le constat est sans appel : aucune démarche de co-construction réelle n’a été initiée. Habitants, associations, entreprises sont laissés à l’écart des décisions. Pire, la chargée de mission, censée impulser cette dynamique, a quitté son poste sans être remplacée et sans que l’on en soit informés.
Ce silence prolongé nous laisse perplexes : La démocratie participative ne se limite pas à des promesses électorales, mais exige des actes concrets.
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